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La vie est galère
11 mai 2013

La révolte des Saints de glace

Samedi 11 Mai – La révolte, ou la symbolique des Saints de glace

Les rêves se transforment en cauchemars parfois. Ceux qui sont le fruit d’un évènement traumatisant sont clairs.

Par exemple,  tu  es poursuivi par une sorte de monstre qui, c’est sûr, va te trucider. Un coup de poignard imagine une trahison vécue comme telle dans la journée ou dans un passé récent.

Tu tombes dans le vide, le néant : c’est l’angoisse de l’abandon, la peur du vide, de la solitude.

Bon, tu te réveilles brusquement en sueur et tu trimbales ton mal-être toute la journée, mais tu es en vie.

Vivant  je ne sais pas, mais tu « survis ».

Le rêve du cambriolage. ON a fracturé, fouillé, retourné ton TOI…bref l’appropriation d’une partie de ton jardin secret est insupportable bien plus que le bien matériel. L’intrusion est vécue comme un viol. La culpabilité de ne pas avoir protégé son SOI te poursuit et te poursuivra longtemps.

Si tu as faim, si tu as soif, il suffit de demander. Donne et tu recevras.

Voici que je veux aider ma muse alors qu'elle m'abandonne, sans en prendre conscience il me semble.

Les « saints de glace » ne font que commencer !

 « Je suis malade, je suis malade comme quand ma mère me laissait seul avec mon désespoir » - Serge Lama.

Ma muse s’est révoltée. Elle n’est pas à blâmer : l’éphémère s’est fait réalité de façon violente. Ma douleur est plus dans la forme. C’eut été par amour, j’aurais compris. Mais c’était dans l’interrogation, certes que j’avais provoquée. La curiosité l’a emporté et l’annonce a été ce coup de poignard.

Elle ne peut pas m'aimer. Une muse aimer une plume ? Naïf, je l'espérais.

On est vieux quand on ne fait plus de projets, quand on se résigne à ne plus écouter ses émotions, ni  suivre ses désirs. 

Tu le sais, lorsque je suis triste je me remémore des chansons significatives pour moi. En rapport avec ce que je vis dans l’instant. Je ne cherche pas, je ne choisis pas quelles sont celles qui correspondent le mieux à ma souffrance. Elles s’imposent à moi avec plus ou moins de cohérence par rapport à la situation vécue « ici et maintenant ». Plutôt plus que moins, à y réfléchir.

Et celle qui me vient à l’instant où je vous écris Amis internautes, c’est :

« C'était un petit bonheur
Que j'avais ramassé
Il était tout en pleurs
Sur le bord d'un fossé
Quand il m'a vu passer
Il s'est mis à crier:
"Monsieur, ramassez-moi
Chez vous amenez-moi

Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade
Si vous n'me cueillez point, je vais mourir, quelle ballade !
Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure
Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture"

J'ai pris le p'tit bonheur
L'ai mis sous mes haillons
J'ai dit: " Faut pas qu'il meure
Viens-t'en dans ma maison "
Alors le p'tit bonheur
A fait sa guérison
Sur le bord de mon cœur
Y avait une chanson

Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal, tout fut oublié
Ma vie de désœuvré, j'avais dégoût de la recommencer
Quand il pleuvait dehors ou qu'mes amis m'faisaient des peines
J'prenais mon p'tit bonheur et j'lui disais: "C'est toi ma reine"

Mon bonheur a fleuri
Il a fait des bourgeons
C'était le paradis
Ça s'voyait sur mon front
Or un matin joli
Que j'sifflais ce refrain
Mon bonheur est parti
Sans me donner la main

J'eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes
Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du cœur
Il s'en allait toujours, la tête haute, sans joie, sans haine
Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure

J'ai bien pensé mourir
De chagrin et d'ennui
J'avais cessé de rire
C'était toujours la nuit
Il me restait l'oubli
Il me restait le mépris
Enfin je me suis dit:
Il me reste la vie

J'ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines et mes guenilles
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux
Aujourd'hui quand je vois une fontaine ou une fille
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux »
(Extrait - Paroles et Musique: Félix Leclerc)  

 Prenez grand soin de vous,

 « Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous » (Barbara)

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