1299
1299...lectures...je ne pensais pas connaître les 1300. Et pourtant je suis là ! Merci
1299...lectures...je ne pensais pas connaître les 1300. Et pourtant je suis là ! Merci
Je reviendrai peut-être ultérieurement
Prenez soin de vous
Le Galérien
Bon, c’est l’heure : bon vent sailor, tu en as vu bien d’autres
Etrange néanmoins ce sentiment qui pourrait ressembler à de la frustration.
Pour une fois, je vais être livré aux choix du chirurgien qui décidera de mon corps, de moi, de mon devenir peut-être, sans que je puisse donner mon avis sous anesthésie :
-“On ouvre, on prélève, on analyse et on enlève tout ce qui peut dégénérer “
Dépossédé de mon libre arbitre, de mes choix, pas toujours heureux mais que j’assume sans état d’âme
Je deviens une chose, un objet, un sujet à traiter parmi tabt d'autres
Un coup de blues me fait réceptif au refrain de la chanson de Calogéro :
“Toi mon frère dis moi pourquoi
La vie continue sans moi
Dis moi pourquoi j'étais là
Un jour au mauvais endroit
Les cafés, les cinémas
Je n'y retournerai pas
Ma vie s'est arrêtée là
Un Jour au mauvais endroit“
A bientôt, et, courage à tous ceux, toutes celles, qui sont sur le même bateau: je pense à vous
Le Galérien
Nous ne demandons pas à intégrer ce monde en folie. Nos géniteurs décident plus ou moins pour nous. Ils choisissent (?) un prénom, celui qui leur plaît, pas vraiment par choix (mode ; projections ; compensations…)
Et ils poursuivent leur vie. Bien qu’ils fassent plus ou moins leur maximum pour nous, le facteur chance, le destin pour d’aucuns, s’occupe de nous sans que nous n’ayons notre mot à dire.
J’entends et je regarde hébété le radiologue à l’issue d’une scintigraphie à destination des lombaires et des cervicales (vieux souvenir d’un accident):
-vous avez connu des problèmes avec vos poumons ?
- non, jamais
-vous avez une tâche au lobe supérieur du poumon gauche…à explorer. Je le note dans mon compte-rendu
Les doutes commencent à m’interpeller. Bon, pas de panique, d’abord un contrôle spécifique. Mon médecin référent n’y croit, lui qui n’a jamais rien observé, et prescrit sans conviction une radio.
Ce qui apparaissait comme n’étant que de simples doutes devient alors des suspicions au point de retourner au film X pour un scanner dans la foulée… et qui les confirment cette fois
Qu’à cela ne tienne, nous en saurons davantage à la biopsie lors de l’endoscopie du pneumologue. J’ai horreur des fibroscopies intrusives.
Le résultat rassure : une infection, certes, mais rien de malin. Toutefois un TEP-scan en médecine nucléaire est ordonné prescrit. Là encore, suspicions confirmées sans plus.
La conférence en RCP d’oncologie thoracique (Radiologue-Cancérologue-Pneumologue) donne alors ses conclusions :
- prise en charge chirurgicale : wedge (résection cunéiforme périphérique du poumon) + extemporané, suivi d’une lobectomie supérieure gauche (ne pas se tromper entre la droite et la gauche svp ; merci), et curage médiastinale si l’extemporané est en faveur (j’adore !)d’une origine maligne
Il est temps de mettre en place l’un des mécanismes de défense privilégié en pareille situation : le déni…conscient cependant !
Le rationnel qui se veut tantôt rassurant, tantôt vraiment réaliste, me conduit à penser qu’aux termes des statistiques un Français sur deux a ou aura un cancer. Pourquoi pas moi ? L’accident n’arrive pas qu’aux autres. Et rien ne prouve qu’il s’agit bien d’un cancer dans l’attente de l’extemporané. Et…etc…etc…
Le rendez-vous préopératoire avec le chirurgien est exemplaire au niveau des mots pour le dire :
-je n’ai jamais vu une image pareille. Pour moi, c’est un cancer à 95%. C’est une opération lourde. Il faudra que je coupe un morceau d’une de vos côtes, on est trop près du cœur, je préfère vous le dire avant que vous ne le découvriez en post-opératoire.
Oups ! Heu ... vous ne connaîtriez pas un chirurgien un peu plus cool svp ?
A suivre
Le Galérien
En réactions à mon dernier écrit…ou aux précédents ?...je lis beaucoup de détresse, d’amertume, puis de mélancolie faisant suite à la nostalgie, sur différents messages à la suite de séparation de couples. Il faut avoir vécu ces périodes de tristesse pour comprendre les sensibilités qui s’expriment sous des formes différentes d’émotions.
Michel Schneider, psychanalyste, nous rappelle qu’on ne quitte jamais personne en psychanalyse sous l'affirmation : “Ni bien ensemble, ni séparément. Les rencontres et les séparations s’empilent sans véritable rupture psychique. Il cite Lacan à qui l’on prête la formule : “Aimer c’est donner ce que l’on ne peut pas à quelqu’un qui n’en veut pas“. Certains ne peuvent être bien ni ensemble, ni séparément. Et s’ils n’arrivent pas à se quitter, c’est qu’ils ne se sont jamais rencontrés“
Lorsqu’on analyse les facteurs déclenchants d’un amour naissant (transfert ; projections ; carence affective imago…), on peut se poser la question de la relation virtuelle, et à plus fortiori de la virtualité des attachements d’un amour né sur le Net.
Bonne réflexion, et à vous lire,
Le Galérien
Cela devenait inéluctable. Les échanges de messages à partir d’un blog se croisent et s’entrechoquent, disparaissent puis reviennent, se font de plus en plus intimes pour certains…Et puis un beau jour, c’est la déclaration !
Voila, on ne se connaît que par nos écrits, on s’envoie ou pas une photo, et c’est parti pour une romance capable de vous rendre accro au point d’être en manque quand l’autre tarde à répondre.
Mais alors, c’est quoi l’amour virtuel ? Une histoire provisoire ou…. ?
Sur le site aufeminin.com, entre autres, on peut lire qu’il s’agit d’une “idéalisation renforcée comme toute rencontre amoureuse. L’amour virtuel renforce obligatoirement la nature irréelle de la relation et risque ainsi de maintenir les partenaires dans une idéalisation de l’autre. Ce risque se trouve renforcé par l’effet d’image de soi que chacun peut transformer à sa guise par une simple modification de son profil.
Un article dans le Monde apporte quelques réponses quantitatives. “Peut-on s'aimer sans se voir ? Ou du moins commencer à nourrir un sentiment amoureux ? Les Français le croient. Près d'une personne sur quatre a déjà été inscrite sur un site de rencontres et 40 % des gens seraient prêts à le faire s'ils se retrouvaient célibataires. C'est ce qui ressort d'un sondage IFOP réalisé en ligne auprès de 2005 personnes du 4 au 19 janvier pour Femme actuelle“.
Internet serait-il devenu un moyen de rencontre parmi d'autres ? En réalité, l'amour numérique ne répond pas aux mêmes règles que la rencontre dans une soirée ou au bureau, bref dans la vraie vie. Plus intense, il s'embrase vite avec les mots, mais le passage à la réalité peut être très décevant. "Il y a dans l'échange de mails amoureux une progression qui fait monter le désir, explique Pascal Couderc, psychanalyste et auteur d'un livre récent sur le sujet, L'Amour au coin de l'écran, (éd. Albin Michel). Petit à petit, l'échange se charge d'une intensité érotique, les mots agissent comme des caresses mutuelles, dans une complicité et une écoute parfaites."
Sans frein pour la ramener au réel, l'imagination s'emballe. "Tous les amoureux numériques qui se sont trompés sur leurs propres sentiments autant que sur ceux de l'autre sont tombés dans les mêmes pièges", explique le psychanalyste. Car la relation amoureuse qui commence par de l'écrit est avant tout fantasme et projections. "Elle est faite de rêves induits par les propos de l'interlocuteur, déduits de ses réponses, poursuit-il. Plus on a le désir d'aimer, plus on perçoit positivement l'image de l'autre."
Parce qu'on souffre d'un manque, on va s'imaginer que celui ou celle qui est de l'autre côté de l'écran est le ou la partenaire que nous attendions, au risque d'arriver à une construction montée de toutes pièces.
L'idéalisation, décrite par Stendhal, sous le terme de "cristallisation", est fortement majorée par Internet. "Sur un mot de l'autre, on peut broder un roman. L'objet du désir peut ainsi être investi d'attributs qui lui font tout à fait défaut", poursuit Pascal Couderc. Plus ou moins consciemment, on veut coller à l'image de l'autre : il aime tel peintre, on se précipite sur Internet pour le découvrir, il aime tel livre, on fonce l'acheter et faire un commentaire bien senti. On se découvre bientôt des points communs... imaginaires“.
Bon, on pourrait épiloguer longtemps et tourner autour du pot de frustrations gratuites en l’absence de la chute. Le plus intéressant n’est-il pas de tenter de vivre quelque chose de personnel au travers d’une histoire réelle ? Chaque lecteur ayant par ailleurs la possibilité d’effectuer les recherches sur le Net qui lui semblent éventuellement nécessaires.
Qu’en pensez-vous ? Avez-vous, êtes-vous en train de vivre ce type de roman numérique ?
A bientôt pour vivre cette aventure à vos risques et périls : “Les miroirs feraient bien de réfléchir avant de renvoyer l’image“.
Le Galérien
La tolérance que nous réclamons pour nos libertés ne doit-elle pas commencer par nous-mêmes envers autrui ?
L'unité nationale est fragile. N'est-ce pas intenter à sa cohésion que de mettre dans l'embarras les musulmans qui condamnent avec nous le terrorisme et la barbarie des islamistes radicaux ?
Alors, bien évidemment,
-NON à l'assassinat des journalistes,
-OUI à la liberté d'expression,
mais tolérance et modération pour ne pas faire le jeu des terroristes en amenant la communauté musulmane à se révolter contre notre Pays démocratique libre de ses pensées et pour d'aucuns de ses croyances.
Le Galérien
Quand tu chantes je chante avec toi liberté
Quand tu pleures je pleure aussi ta peine
Quand tu trembles je prie pour toi liberté
Dans la joie ou les larmes je t'aime
Souviens-toi des jours de ta misère
Mon pays tes bateaux étaient tes galères
Quand tu chantes je chante avec toi liberté
Et quand tu es absente j'espère
Qui-es-tu? Religion ou bien réalité
Une idée de révolutionnaire
Moi je crois que tu es la seule vérité
La noblesse de notre humanité
Je comprends qu'on meure pour te défendre
Que l'on passe sa vie à t'attendre
Quand tu chantes je chante avec toi liberté
Dans la joie ou les larmes je t'aime
Les chansons de l'espoir ont ton nom et ta voix
Le chemin de l'histoire nous conduira vers toi
liberté, liberté
(Verdi / Arr. A. Goraguer / P. Delanoë / C. Lemesle)
Adieu CHARLIE,
Bonjour CHARLIE
Tous unis, ne laissons ni la barbarie, ni les querelleurs politiciens, salir notre amour de liberté, de démocratie
Au sein de notre solidarité, la tolérance et l'acceptation de nos différences sont indispensables
Mesdames, Messieurs, les responsables politiques et de toute autre obédience, ne permettez pas aux assassins de notre République d'atteindre leurs objectifs au-delà de leurs crimes:
-la peur
-la haine
-la division
-l'intolérance
Un CHARLIE parmi tous les autres:
Le Galérien
Sans journalistes, entre autres mais principalement, pas de démocratie.
La terreur survient lorsque la peur, objectif premier, s'installe
La précarité est le principal creuset du fanatisme barbare
Restons debout et solidaires malgré nos différences
Rejetons tout amalgame
Le Galérien