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La vie est galère
28 avril 2013

La vie est une galère

23 avril 2013  ENCORE UN COUP DE CALGON

Encore aujourd'hui, alors que rien ne le laissait présagé, cette sensation soudaine de mal-être passager incontrôlable qui se manifeste par un état d'anxiété, d'inquiétude, de peur de l'instant immédiat ou à venir, d'angoisses plus ou moins justifiées.

Assis devant l'ordi et son écran, les pieds glacés et croisés au niveau des chevilles, les doigts raides ont du mal à frapper chaque lettre de ce texte. Le dos voûté, la nuque raide, les douleurs me font prendre conscience des tensions que psychiquement j'inflige à mon corps.

Mais pourquoi et surtout pour quoi ?

Stress de la naissance, stress post-traumatique des guerres, chocs émotionnels mal gérés, aléas de la vie d'un écorché vif...les causes ne manquent pas.

Alors, que faire de tout ça ? L'accepter, l'accueillir pour mieux le comprendre et le gérer ?

Hans SEYLIE aurait dit quelque chose comme: "Pour tout ce qui en vaut la peine, bats-toi; sinon, fuis"

L'exprimer est-il vraiment thérapeutique ?

A bientôt peut-être ?

La vie est une sacrée galère, non ?

 

 

 24 avril 2013  RESPONSABLE MAIS NON COUPABLE

J’évoquais Hans SELYE dans mon texte d'hier, en termes de "fuite". Il s'agit là de "lâcher-prise", de renoncer lorsque ça n'en vaut pas la peine.

A contrario, il est un système de fuite que je déplore, par exemple celui du "responsable mais non coupable".

En regardant la soirée thématique d'ARTE  sur les déchets nucléaires en mer, comment ne pas se révolter contre les politiques, les scientifiques attachés à un organisme ou à une industrie et se souciant peu du "conflit d'intérêt", qui prétendent sans danger les fûts de déchets radioactifs (quand il ne s'agit pas de cargos et de sous-marins sabordés) immergés dans les profondeurs des océans, parfois à moins de 200 mètres de profondeur et près des continents.

En l'espèce, il s'agit bien d'une "fuite en avant" sans se soucier de la faune et de la flore, ni des populations.

Mais quel avenir construisons-nous, ou plutôt déconstruisons-nous, pour notre planète et nos descendants ?

 

  

26 avril 2013  DESTIN

J'ai lu un papier d'Hélène FRESNEL sur le destin est-il une fatalité ?

Plutôt d'accord avec ce qu'elle écrit même si le principe de réalité m'oblige à constater qu'il est préférable d'être né sous une bonne étoile, dans une famille aimante et capable d'assurer et d'assumer ce que l'on appelait il n'y a pas si longtemps "une bonne éducation", et le développement de sa progéniture.

Et puis, être en bonne santé (qui l'est aujourd'hui au sens de la définition de l'OMS ?), n'avoir aucun souci financier (une minorité), et pourquoi pas répondre aux canons de la mode: en clair, être grand, beau, intelligent, etc "ça aide, non?"

A défaut, il nous reste la "résilience" et la volonté de se prendre en charge, d'arrêter de se lamenter sur son sort et de se donner les moyens d'une vie meilleure.

En tout état de cause ne pas se considérer "condamné à souffrir", et ne pas se culpabiliser de la compulsion de répétitivité.

En clair, s'accepter pour améliorer le cours de son destin:

"On ne peut pas empêcher les oiseaux de malheur de voler, mais on peut les empêcher de faire leur nid sur notre tête" (proverbe Chinois).

Alors, facile ? Eh bien non, pas si facile de se sortir du grand ordinateur. Le logiciel ad hoc et le clic d'un "copier-coller" n'existent pas, même si on a lu S. FREUD (entre autres) et travaillé sur soi-même, et comme on le verra au cours des prochains billets pas obligatoirement chronologiques,

(je pense à l'un d'entre nous qui est né dans les privations nutritionnelles et affectives de l'entre-deux guerres, alors que ses géniteurs se déchiraient pour finalement divorcer six mois après sa naissance: qu'a-t-il vécu au sein et au sortir de sa mère ?. A cette époque la société de consommation n'existait pas, et l'on croissait plutôt chétifs, une grande taille au-dessous de celles des jeunes d'aujourd'hui. C'était la guerre, une autre guerre.

NB: Hélène FRESNEL aux Editions Aubier (2004) et PUF (2010)

OMS: Organisation Mondiale de la Santé: "Etre en bonne santé n'est pas seulement l'absence de maladie...santé physique, psychique, sociale..." (extrait)

 

 

28/04/13 DESTIN (suite)

En écoutant "THE VOICE", où il nous est permis de découvrir de jeunes talents, et amateurs par rapport aux stars confirmées, il m'est venu de prolonger ma réflexion sur l'écrit précédent concernant le destin.

Je faisais allusion aux acquis de la pré-naissance jusqu'à l'âge adulte, enfin l'âge de la maturité pour ceux qui réussissent à l'atteindre.

Lorsque l'on vient effectuer ce court chemin de la vie sur terre, avoir l'opportunité de développer son talent inné dès l'adolescence, n'est-ce pas un don gratuit que l'on aimerait bien posséder ?

Certes travailler un talent comme ses autres potentialités que la majorité d'entre nous garde bien enfouies au fond de soi, demande de la persévérance, une volonté de se réaliser, et avant tout: oser.

Il me revient cette légende sans parvenir à identifier l'origine. Elle raconte, de façon résumée mais pas trop déformée:

"Une maman aigle décide de déménager son nid dans lequel elle couve un œuf dans l'attente de la naissance de son bébé aigle. En transportant cet œuf habité dans les airs, elle commet "l'irréparable": l'œuf lui échappe de ses griffes et tombe...sur un lit de paille d'un poulailler. Abandonné, l'œuf est couvé par une poule de l'enclos et bientôt un superbe petit aigle vient à vivre parmi les poules. L'aiglon s'adapte et se conforme par mimétisme aux us et coutumes des volailles. Un jour il voit un aigle voler dans un ciel bleu azur (il faut dire que dans ce type d'histoires, l'aiglon est superbe et le ciel est magnifique). Alors sans même déployer ses ailes, il se dit: "ah comme je voudrais pouvoir voler moi aussi !".

Bon, sans commentaires, ou alors la chute pour enfoncer le clou: "Si tu veux gagner à la loterie, commence par acheter un billet ! "

Destin. Vous avez dit "DESTIN" ou destinée ?

Le Galérien

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Commentaires
L
Je serai là pour toi aussi. Merci
C
Je te découvre jour après jour, jour après jour je t'attends
La vie est galère
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